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Création d'un numéro vert : SOS Nudophobie
Création d'un numéro vert consacré à la nudophobie (ou gymnophobie).
A l’instar de l'homophobie, la nudophobie fait aussi des victimes...
TÉMOIGNAGE : Lettre reçu le 5 juillet dernier
Bonjour Sylvie,
Je vous contact par mail, comme convenu, pour vous faire part des événements de l’agression que j’ai subi le 18/05/19.
Donc je me trouvais à la plage des Kaolins à Ploemeur, j’ai dû arriver aux alentours de 18h environ. Je me suis posé sur ma serviette et somnolais sur le ventre et ai même du dormir à un moment donné. J’entendais un groupe de jeune tenir des propos salaces voir même homophobe, c’était un groupe de 7 à 8 personnes (dont 2 femmes) qui avaient des lignes de pêches.
Je ne tenais pas comptes de ce qu’ils se disaient, vu qu’ils se trouvaient à une cinquantaine de mètres en contrebas sur ma droite au bord de l’eau. Lorsque vers 19h15 j’ai reçu la ligne sur mon épaule gauche, de l’un des membres du groupe qui s’est accroché dans mon sac à dos juste au-dessus de ma tête.
J’ai donc sursauté, je me suis demandé ce qu’il y avait sur mon épaule, car je sentais la tension de la ligne et mon sac à dos qui se déplaçait vers moi du fait qu’il ramenais sa ligne, je me suis donc levé, j’ai vu un individu et lui ai demandé s’il n’était pas complètement abruti.
J’ai donc coupé sa ligne avec mon briquet et ai détaché l’hameçon de mon sac.
A ce moment-là j’ai remis mon shorty et mon bermuda.
Je n’étais pas encore complètement réveillé, et l’individu est venu jusqu’à moi armé d’un vraiment grand couteau pliable dans sa main gauche. (L’individu est d’une carrure athlétique du type rugbyman).
Tout le temps de son approche je n’ai été focalisé que sur le couteau, et mon corps ne pouvait plus bouger, mes jambes étaient encré dans le sable, et moi tétanisé.
Arrivé sur moi alors que je ne regardais que l’arme, il m’a envoyé avec force et violence son poing sur l’œil et l’arcade droite.
J’ai été immédiatement sonné, j’ai vacillé sur un peut être deux pas, et je me suis effondré au sol, j’essayais de reprendre mes esprits et je voyais le sang pisser de mon visage sur mes mains et le sable. Je me suis relevé rapidement je pense par instinct. Je ne comprenais pas grand-chose, il me demandait si je voulais qu’il continue à me frapper en plusieurs fois, j’ai répondu non à mainte reprise.
Il n’a plié son couteau, avec un air grandement satisfait, que quand il a eu le plaisir et la satisfaction de voir que j’étais incapable de me défendre, de répliqué et que je n’avais plus mes esprits.
Je n’ai pu récupérer mes affaires une fois qu’il était à une certaine distance.
J’ai vue Mr D., qui était à une soixantaine de moi sur ma gauche, je me suis excusé de l’importuner et lui ai demandé si il pouvait me donner le numéro de la Police, car je ne savais plus si c’était le 15, le 16, le 17, ou le 18.
Une fois en communication avec la Police, Mr D. et moi-même avons quittés la plage pour nous diriger vers l’entrée du parking, il m’a soutenu et avons patienté jusqu’à l’arrivée des pompiers. C’est à ce moment-là qu’il m’a donné votre numéro de téléphone et parler brièvement de l’APNEL.
Les pompiers m’ont conduit aux urgences ou j’en suis sorti vers 1h30 je pense.
Je ne me suis effondré moralement et psychologiquement, en pleure qu’au moment où l’infirmière psychiatrique m’a demandé de lui expliquer les circonstances de l’agression, ce qui a entraîné des crises de tétanie, de pleure, le souffle coupé etc etc, et marché tout en tremblant complètement crispé en quittant l’hôpital.
Le lendemain je me suis présenté au commissariat de Police afin d’y déposé plainte. De nouveau effondrement et crises, pleures… incapable de tenir le stylo pour signer le dépôt de plainte, à la deuxième tentative j’ai réussi à prendre le stylo en signant n’importe comment, pour la deuxième feuille j’ai été obligé de tenir ma main pour la contrôler et faire des lettres à peu près lisible. Les policiers m’ont donné un prospectus pour l’aide aux victimes, j’ai mis du temps à lire le mot Victimes, l’intégrer, et là effondrement de plus belle.
A la sortie du commissariat, j’ai pris l’air sans pouvoir bouger au droit de la rampe d’accès handicapé, le temps de récupérer, et j’ai mis plus de trente-cinq minutes pour rejoindre le véhicule stationné parmi les places les plus proche du trésor public, impossible de marcher, mon corps ne voulait pas.
Le lendemain je me suis rendu chez une dame qui pratique la réflexologie plantaire, elle m’a gardé un peu plus de trois heures. Idem pleure et effondrement…
Je me suis effondré avec chaque personne avec qui je suis rentré en contact pour des rendez-vous.
La semaine suivante le mardi, j’avais rendez-vous avec un médecin de l’institut Médico-Judiciaire et je n’ai pas craqué, seulement des tremblements et du stress.
Cela fait maintenant deux semaines et demie que c’est arrivé, et je suis toujours fatigué, certes d’une façon moins lourde que les deux premières semaines, mais je ne suis plus épuisé.
Ce matin je me suis déplacé à l’agence bancaire, pour savoir ce que la protection juridique prenais en compte pour anticiper la suite juridique, j’ai senti que ça remontai de nouveau, et pareillement lorsque je suis retourné à la Police pour donner les coordonnées de Mr D.
Je prends rendez-vous lundi avec soit l’Unité Médico Psychologique, soit le CMP CHARCOT, car j’ai besoin d’aide. Mercredi je me rendrais au tribunal correctionnel à la permanence gratuite des avocats sur conseil de la Policière de ce matin, savoir si il m’est possible d’avoir l’aide juridictionnel vue que je suis au chômage.
Voilà succinctement comment cela s’est déroulé et ce que j’ai fait, mais toute aide est la bienvenue.
Remerciez Mr D. si vous êtes en contact avec lui, je ne sais plus si je l’ai fait.
Cordialement
Cédric (prénom changé)
Ce message a été écrit par : jfreeman.
Semble t il ça craint après fermeture du poste de secours ... https://www.plages.tv/detail/plage-de-k … meur-56270 Meilleurs voeux de convalescence !
Ce message a été écrit par : dekan.
Bonjour Jacques,
Témoignage poignant d'une personne déjà fragilisée par le système et sur laquelle des trous du cul sales, eux-même dominés par le système, se défoulent.
Toute mon empathie M. Cédric !
Toutefois, pourquoi du parles d'un numéro vert ? C'est une suggestion, une idée, une permanence à mettre en place...
Ce message a été écrit par : Luc33.
Nous recevons un douzaine de demande de conseils et de soutien par ans.
Certaines sont vite réglées avec, souvent, un simple coup de téléphone aux autorités.
Depuis le début de l'année, nous en sommes à trois affaires de violence à l'encontre de naturistes.
Se faire insulter, brutaliser ou parfois caillasser, ce n'est pas anodin et l'impact psychologique laisse des traces.
Bref, il n'y a pas qu'avec les autorités qu'il faut batailler pour que notre droit à la liberté soit respecté. Il faut aussi lutter contre le harcèlement et donc pour le droit à la différence.
Notons toutefois que ce "numéro vert" existe déjà. Le mettre en avant constitue une façon de faire connaître notre offre de soutien. C'est aussi un moyen de communiquer sur l’ostracisme et la violence que l'on subit au quotidien.
Ce message a été écrit par : jfreeman.
Témoignage symptomatique d'une époque ou l'on estime avoir raison parce que l'on est le plus fort ...
Tous mes voeux de prompt rétablissement à Cédric même si les blessures psychologiques sont parfois
bien longue à se refermer.
Que risque vraiment l'agresseur ?
Plus que celui qui bronze nu dans son jardin quand il se retrouve devant la justice ?
Ce message a été écrit par : BAREFOOTER.
Bon courage Cédric, l'individu ou le groupe est il identifié ? c'est trop facile de s'en prendre à une personne seul.
Ce message a été écrit par : Gibert.
L'Apnel dite sans arrêt 'Halte à la chasse aux nudistes'.
Mais je voudrai savoir quelle est sa position lorsque ce sont des naturistes qui traquent et dénoncent à la police un voyeur, comme ce fut le cas cette semaine à Arna.
https://www.sudouest.fr/2019/08/21/land … 3-3421.php
Ce message a été écrit par : skaganoff.
A l'APNEL, on accepte d'être photographié puisque l'un des objectifs est de banaliser la simple nudité et de promouvoir ainsi la liberté et le naturisme. Par contre, nous comprenons aussi que l'on puisse être exaspéré par les 'masturbateurs', voyeurs et autres paparazzis qui vous importunent sans vous demandez votre avis. La misère sexuelle n'excuse pas l'irrespect et la lourdeur des comportements. Mais, à mon avis, elle ne justifie pas non plus la surréaction en matière de répression. En préalable, l'éducation à la sensibilité et au respect des autres mériteraient, par contre, un plus grand développement.
Pour dire simple, il me semble que la société génère en partie ce qu'elle condamne. Sa responsabilité est donc engagée et mériterait une réflexion et des décisions plus audacieuses et plus courageuses. Plutôt que la répression dans un premier temps, on pourrait ainsi imaginer un stage obligatoire sur le thème du respect et du bien vivre ensemble.
Ce message a été écrit par : jfreeman.
Jacques est légitime pour répondre au nom de l'APNEL.
Mais mon ressenti est qu'il ne s'agit pas de 'dénonciation' au sens négatif du terme, c'est du civisme au même titre que lorsqu'un témoin signale le numéro de plaque d'un écraseur en fuite.
Dans les deux cas évoqués dans ce fil de discussion, les naturistes sont victimes de personnes qui sont dans l'illégalité, lorsque l'on est agressé, naturiste ou pas, il est normal de porter plainte.
Ce message a été écrit par : FIU.
Oui mais pour toi lorsque quelq'un téléphone à la gendarmerie pour dire qu'il y a un nudiste au bord d'une rivière c'est quoi ?
civisme ou dénonciation ?
Ce message a été écrit par : skaganoff.
Là ce n'est pas de la dénonciation mais plus de la malveillance, et en aucun cas du civisme puisqu'un nudiste en bord de rivière n'est pas un délinquant, contrairement à ce qu'est un pervers voyeur ou un agresseur.
Mais Skaganoff sait qu'il y a des 'bons et des mauvais nudistes', et à part lui il n'y a pas de bons naturistes sur ce forum de dépravés !
Ce message a été écrit par : FIU.
Dépravés je n'en sais rien, mais de mauvaise foi, oui.
Ce message a été écrit par : skaganoff.
et voici notre troll de service multiforums , pris en flagrant delit d'amalgame ! entre le voyeurisme , l'exhibition , et la nudité simple ; et pourtant , les reponses de Fiu et jacques etaient on ne peut plus claires et frappées du bon sens et de bonne foi
Ce message a été écrit par : choquet.
le voyeurisme parlons-en !
A propos d' émissions sur le naturisme comme celles de demain (27/08) sur TMC.
Je me réjouis que les images soient floutées car cela éloigne les voyeurs de ce genre d'émissions et ça permet de se focaliser sur l'écoute de ce qui est dit
Marre de ces voyeurs qui viennent pleurnicher sur les forums et disent avoir écrit des lettres au CSA ou aux chaines de télé pour se plaindre du floutage.
Ce message a été écrit par : skaganoff.
Et bien moi je me plains des floutages, et pas seulement des floutages de gueule !
Donc je serais un voyeur, et bien soit, admettons : je suis un voyeur, pervers, violeur et pédophile en puissance, si cela peut conforter Skaganoff le grand défenseur des bonnes mœurs, et justement pour cette soirée je serais éloigné de l'écran.
Je pense que précisément ces émissions sont surtout faites à destination des voyeurs, c'est ce qui assure aux chaînes de bons taux d'audience, et quoi de plus excitant que de chercher à deviner derrière la pixellisation ? Pas sûr que des images non floutées soient plus regardées, l'attrait de l'interdit est puissant. Des générations se sont développées l'imagination avec les films X de Canal+ sans décodeur !
Marre de ces détenteurs de la morale qui viennent pleurnicher sur les forums pour défendre le floutage…
Ce message a été écrit par : FIU.
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