Eric Puchelle nous propose de monter un tipi dans un endroit tranquille où nous pourrons faire ce que nous voulons.

L’idée du tipi en a séduit quelques-uns, et refroidi d’autres ! Passer un week-end dans la neige, sous la tente, avec un feu de camp à l’intérieur, nous paraissait un vrai retour à la nature.

Sept membres du groupe furent volontaires : Denis, Joël, Annie Noël, Vali, Sébastien et moi-même.

Nous partions pour l’aventure, car aucun de nous ne savait ce qui l’attendait.

Eric me propose un endroit pas très loin du gîte « Les Adrets », au-dessus de Saint-Claude, à près de 1300 m d’altitude. Le mardi précédent le week-end choisi, je suis monté pour voir le lieu.

L’endroit est magnifique, mais plus beaucoup de neige, et celle qui reste étant dure, les raquettes devenaient inutiles. La température ce mardi après midi était de 19°, sous un soleil magnifique.

Joël et moi sommes arrivés les premiers, après avoir récupéré au passage un morceau du tipi qu’Eric avait oublié : « pas important », nous a dit sa femme, « c’est juste pour votre confort »… il s’agissait simplement de la porte !!!

Nous étions à l’entrée du chemin qui mène au gîte des Adrets, et le chemin ne semblait pas vraiment accessible ; il était retombé près de 20 cm de neige depuis le mardi, et Eric est venu chercher les bagages avec sa camionnette. Lui avait passé la nuit dans le tipi…

Nous avons suivi à pied la camionnette, et j’ai été un peu surpris de voir le tipi si près du gîte. Eric nous a dit qu’il n’y avait pas de problème, ils sont au courant…

Voici le tipi :

Et l’intérieur.
C’est vraiment
rustique !

Peu après Denis arrive avec Vali et Sébastien, nous sommes allés à leur rencontre avec Eric et sa camionnette, pour un petit déménagement…

Une fois au tipi on s’est installés pour le repas, et c’est nus pour la plupart, y compris notre hôte, que nous nous sommes mis à table, assis en tailleur à même le sol.

Comme convenu chacun mangeait ce qu’il avait apporté ; nous avons partagé avec Eric.

Apres le repas, Vali et Sébastien sont allés travailler dans le gîte, tandis que d’autres s’installaient pour une petite sieste.

Nous avons tenté quelques petites sorties (nus bien sûr), principalement pour aller chercher le bois dans la camionnette. Nous avons finalement regretté de ne pas avoir pris des raquettes, mais de toutes façons le temps ne permettait pas la randonue : neige, brume et vent…

Puis, en soirée, Annie et Noël sont arrivés, sous la pluie battante… Sébastien est allé les accueillir.

Nous avons mis le couvert et pu apprécier les talents culinaires de Denis, qui nous avait préparé un repas de fête : soupe de potimarron, suivi de saucisson cuit avec ses légumes, fromage apporté par Annie, tarte au citron de Denis.

Puis vint l’heure de préparer nos couchages : duvets sur tapis de sol, en étoile autour du feu. Le tipi était très enfumé, presque irrespirable, on a appelé Eric qui est venu ouvrir l’ »oreille » du tipi pour faciliter le tirage, ce qui fut assez efficace, et chacun se coucha. La nuit fut bercée par les ronflements de chacun et entrecoupé pour certains de plusieurs réveils pour charger le feu.

Au petit matin, après avoir fait chauffer l’eau pour le café ou le thé, et fait la vaisselle (merci à Joël et Noël pour avoir exécuté cette corvée !) tout le monde s’est levé. Je suis le seul a avoir passé la nuit nu. Mais il faut bien avouer que la température était bien loin d’être tropicale !

Nous sommes ensuite sortis tous nus, afin de faire une petite balade plus ou moins longue en fonction du ressenti de chacun. Mais c’était très agréable, le vent était tombé, et il ne pleuvait plus. Certains sont même sortis pieds nus dans la neige…

Puis vint l’heure de l’apéritif offert par Denis, qui était à la veille de son anniversaire : un petit coteau du Layon… Nous nous sommes remis à table après les salades de Joël, on a pu à nouveau goûter le menu de Denis : poulet façon angevine (sauce au coteau du Layon) avec riz, fromage, suivi d’une tarte aux noix.

Le vent était revenu, et les sorties nues n’étaient plus possibles. Après rangement et vaisselle, l’heure de se quitter arriva. Merci a Noël qui a déneigé devant les voitures.

Voila un week-end inoubliable ou la chaleur humaine fut notre fidèle compagne. Notre nudité n’a nullement gêné les occupants du gîte, même lorsque les enfants ont joué à l’extérieur. Eric nous a même dit que le gîte en période creuse serait prêt a nous recevoir…

Texte et photos de Marc Bruno

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