Forum visiteurs
Témoignage d'un adepte du naturisme en liberté
Témoignage d"un adepte du naturisme en liberté
Nous recevons régulièrement de l"information ainsi que des demandes de conseil et de soutien.
Et de temps en temps, de beaux témoignages comme celui qui suit ...
Bonjour,
Je me permets de vous écrire car vous me semblez défendre l"idée d"un naturisme plus libre.
Je m"appelle Fabien, je vis à Bayonne depuis quelques années, après avoir vécu à Paris. J"ai toujours aimé être nu, depuis tout petit, et un rêve fait lorsque j"avais 7 ans, où j"allais nu dans un monde désert, et où je ressentais un bien-être immense, m"a laissé une impression telle que je ne l"ai jamais oublié.
Avant d"aller plus loin je dois vous dire que je prône la liberté d"être nu(e), semi--nu(e), habillé(e) quand on le souhaite et où on le souhaite, y compris dans l"espace public. Je pense qu"il est très important de désexualiser la nudité dans notre société, et de ne pas voir dans un corps nu une agression ou une indécence, mais l"expression d"une liberté personnelle.
Je vis nu chez moi depuis plusieurs années et, avec le temps, ma pratique s"est affirmée et accentuée. Aujourd"hui, il m"arrive de rester nu quand des amis textiles viennent me voir. Je ne leur demande ou propose jamais de se mettre nus, aussi. Je veux seulement essayer d"incarner une mixité textiles/naturistes qui me semble être plus juste, moins discriminante et stigmatisante, qu"isoler les naturistes de la société. Cela fait que les textiles et les naturistes, en somme ne se fréquentent jamais (sauf évidemment quand le ou la naturiste se déguise en textile pour pouvoir vivre en paix, mais en sacrifiant son identité). Ceci entraîne une méconnaissance du mode de vie nu par les textiles.
J"ai, depuis, peu tenté quelques expériences dans la ville où je vis car j"aimerais militer plus activement pour la liberté d"être nu(e) quand on le souhaite. C"est une petite ville, où je vais souvent boire un verre avec des amis dans certains bars du vieux quartier, qui est un quartier très animé le soir, où les gens aiment se retrouver et faire la fête. Un soir, je parle de nudité libre avec le patron d"un bar qui vient d"ouvrir. Je lui dis que je serais plus heureux si je buvais mon verre nu, avec mon ami, qui lui n"a pas cette envie mais me connais comme naturiste, ou nudiste. Le patron comprend, écoute mes arguments, et finit par accepter. Je me mets donc nu. Nous sommes à l"intérieur, les passants voient la salle depuis l"extérieur. Le patron a baissé le store de quelques centimètres et la soirée s"est poursuivie.
Un homme, me voyant nu et discutant avec mon ami, s"est approché. Il avait l"air de m"ignorer. Je me suis dit que je l"incommodais. Plus tard, on a fini par parler et lui aussi a compris mon choix. Des gens arrivaient, demandaient au patron si c"était un bar nudiste et ce dernier leur répondait simplement que non, que c"était un bar où on pouvait être libre. Il y avait des regards, des rires, des gens apparemment choqués. Peut-être que me voir avec un textile les a empêchés de m"importuner. Je ne sais pas, mais personne ne m"a demandé de me rhabiller.
Une amie est arrivée en fin de soirée. Entre-temps, j"étais allé dehors pour parler avec l"homme incommodé au départ et avec qui on a fini par sympathiser, parce qu"il fumait des cigarettes. Cette amie me voyait nu pour la première fois (on se connaît depuis peu), qui plus est dans un bar. Elle m"a dit qu"elle approuvait le message de vivre-ensemble que je défends, au point qu"elle m"a promis de m"inviter chez elle avec des amis en me disant "et tu pourras être tout nu, aucun problème".
Voilà. J"ai reconduit l"expérience dans un autre bar, quelques jours plus tard. Le patron, qui est un copain de vue, a aussi bien réagi, mais lui était plus anxieux à cause du-vis-à-vis. Il craignait d"avoir des ennuis. Il a accepté que je sois nu très tard dans la soirée, quand les rues se videraient.
Je souhaite continuer ce combat, sensibiliser autour de moi, aller voir des associations locales, très actives et impliqués dans l"environnement, le climat etc. et leur exposer mon projet, qui consiste à parler de la nudité comme d"un choix.
Je ne sais pas trop, malgré tout, où je vais, et comment procéder. C"est pourquoi je vous ai écrit, afin que, si vous le souhaitez, vous me fassiez des remarques et pourquoi pas, que nous réfléchissions ensemble à un avenir d"un naturisme plus libre, d"un naturisme social.
Je vous remercie,
Cordialement
xxx.
Ce message a été écrit par : jfreeman.
Voilà qui donne du baume au coeur. Si des Jérôme Jolibois se mettent à fleurir dans toutes les villes, tous les espoirs sont permis..
Ce message a été écrit par : Joam.
Ah Fabien que ne t"ai-je con-nu avant de quitter Bayonne !
Ville où j"ai morfondu mon naturisme tant peu d"adeptes j"y ai trouvé.
Super ton idée des bars !
Merci.
Si tu peux me donner des idées pour Mayotte, je suis preneur quoique je ne m"en sors pas trop mal..
Ce message a été écrit par : Luc33.
quitter Bayonne
Ville où j"ai morfondu mon naturisme tant peu d"adeptes j"y ai trouvé.
Contrairement aux plages des Landes sur la côte atlantique, qui sont proches, le Pays Basque est, lui, globalement fermé au naturisme. Pour quelles raisons ?.
Ce message a été écrit par : bouteille.
Les plages sont elles aussi grandes au Pays Basque ?
Dans les Landes il est peut-être plus facile d"offrir des espaces naturistes si les
plages textiles ne sont pas autant fréquentées qu"au Pays Basque ?
Sur la côte méditerranéenne, je pense que les plages naturistes ne sont pas très nombreuses ....
Ce message a été écrit par : BAREFOOTER.
Laisser une réponse