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La justice fait mieux la différence entre exhibitionnisme et naturisme
Son comportement, selon le tribunal correctionnel,
n’était pas accompagné d’attitudes obscènes ou équivoque
pouvant blesser la pudeur.
Le tribunal correctionnel a acquitté le jeune homme surpris alors qu’il se promenait dans le plus simple appareil dans une prairie à Barnich, dans la périphérie arlonaise. La balade du 29 avril 2016 avait viré au cauchemar pour le trentenaire pris en chasse par le propriétaire du champ à bord de son pick-up. Il n’avait dû son salut qu’à l’embourbement du véhicule.
L’infortuné promeneur sera contraint de prendre ses jambes à son cou et de se dévoiler publiquement, alors qu’il était jusque-là caché par une haie de 3,5 mètres de haut. Il se retrouvera bien malgré lui sur la chaussée où il sera pris en stop par une automobiliste visiblement peu farouche face à cet homme nu comme un ver, mais tout de même porteur de chaussures pour s’assurer un minimum de confort.
La conductrice déposera l’auto-stoppeur à sa voiture garée un peu plus loin dans un sentier isolé. Véhicule également repéré par le cultivateur qui préviendra la police de la scène à laquelle il vient d’assister, en donnant aux forces de l’ordre la plaque d’immatriculation de la voiture du naturiste.
Convoqué au commissariat, le promeneur confirmera les faits et reconnaîtra qu’il ne s’agissait pas de sa première escapade du genre. Mais il pensait ne pas être vu et encore moins pouvoir choquer quiconque.
Ne pas confondre bonnes mœurs et moralité individuelle
Poursuivi pour outrage public aux mœurs par des actions qui blessent la pudeur, le prévenu avait présenté ses excuses lors de l’instruction d’audience et ne s’était pas opposé à suivre une thérapie si le tribunal l’estimait nécessaire. Le juge Pavanello rappelle dans son jugement que «la notion de bonnes mœurs n’est pas définie par la loi, de sorte qu’il appartient au juge du fond d’apprécier souverainement, en fonction des circonstances, si l’action reprochée contrevient aux valeurs protégées par la loi dans le domaine de la moralité publique telles qu’elles sont ressenties par la conscience collective. Il ne peut être confondu avec les règles de la moralité individuelle. L’outrage est punissable lorsqu’il est public et susceptible d’être aperçu par des tiers.»
Dans ce cas précis, le tribunal considère que la prévention reprochée n’est pas établie à suffisance et ce «bien que les faits aient été commis dans la sphère publique, le prévenu pouvant être aperçu par des tiers, ce qui fut le cas». Il précise encore que «le ministère public ne rapporte pas de manière suffisante la preuve que l’état de nudité dans lequel se trouvait le prévenu était accompagné d’attitudes obscènes ou simplement équivoques de manière à blesser la pudeur telle qu’elle est admise».
Ce message a été écrit par : jfreeman.
Inversement, dans cet article, le journaliste ne met pas en avant la nudité,
n"évoque pas le naturisme, mais bien des attitudes et des habitudes exhibitionnistes
propres à heurter le public.
Reconnu coupable d’exhibitions sexuelles commises les 14 et 15 juillet derniers, le sexagénaire déjà bien connu de la justice pour ce genre de faits, a été condamné ce lundi à six mois d’emprisonnement.
Sa longue barbe grise et sa veste rouge lui donneraient presque des airs de Père Noël. Mais son comportement, sans équivoque, a poussé une mère de famille de Sainte-Geneviève-des-Bois à prévenir la police.
Pris la main dans le pantalon samedi, il a été condamné ce lundi à 6 mois de prison et placé immédiatement en détention. Une ligne de plus sur un casier déjà bien fourni : 14 condamnations, toutes pour des exhibitions sexuelles.
« Ma mère est décédée il y a deux ans, ça m’a mis un coup »
Le 14 juillet dernier, une habitante de la commune surprend cet homme âgé de 65 ans sans domicile fixe en train de s’adonner à un plaisir solitaire. « J’ai hésité avant d’appeler, confie-t-elle aux enquêteurs.
Je ne veux pas lui causer de problème mais nous avons des enfants. » Le lendemain, rebelote. Le même homme est cette fois installé contre arbre, le pantalon baissé sur les genoux.
« Pourquoi faites-vous cela en public ? », interroge la présidente. « Ma mère est décédée il y a deux ans, ça m’a mis un coup », répond le prévenu.
« Mais quel est rapport ? », relance la magistrate. Il bredouille finalement sans répondre à la question : « Des fois, je bois trop de café… »
Ce message a été écrit par : jfreeman.
C"est bien qu"il n"y ai pas eu d"amalgame avec le naturisme de la part des médias, j"ai bien rigolé " je bois trop de café"
Il doit être sacrément arrosé son café.
Amicalement.
Didier Libidier..
Ce message a été écrit par : libidier.
Plutôt que d"être éternellement condamné, cet homme ne devrait-il pas être soigné ?
La mise en parallèle de ces 2 affaires montre bien la finalité tout a fait contraire entre
le naturiste qui ne veut surtout pas choquer un eventuel promeneur (bien conscient que la nudité
peut être choquante) et l"exhibitionniste qui n"est pas nu mais dévoile uniquement son sexe avec
des pratiques à caractère pornographique.
C"est d"ailleurs une notion qui semble poser moins de problème au cinéma ou les choses sont bien
définies entre ce que l"on peut montrer à l"image (comme la nudité même si elle n"est pas tout public )
et ce qui relève de la pornographie..
Ce message a été écrit par : BAREFOOTER.
Bof! Cela vous inspire-t-il ?
Mais n"te promène donc pas toute nue à la télé!
Ce message a été écrit par : pieton.
Mais enfin si ça choque le propriétaire du champ de voir un type à poil, pourquoi lui courir après??
Il se fermait les yeux de temps en temps peut-être ou alors il est maso :).
Ce message a été écrit par : jef22.
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