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Surpopulation et environnement, le débat interdit

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(@apnel)
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Pas de panique ...
Le problème risque de se résoudre de lui-même d"une façon innatendue ...
J"ai lu un article (Science & vie n°1203, 12/2017, pp 38-42) disant que le sperme dans certains pays s"est appauvri de quasi 50% passant de 99 à 47 en 40 ans !
Encore un peu (prévision 2034, seuil de fertilité =15) et la reproduction normale (pas in vitro) humaine deviendra impossible ....

Ce message a été écrit par : dekan.


   
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(@apnel)
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Je pense aussi que ça va s"arranger automatiquement. _Et précisément de manière inattendue pour beaucoup. __Chez d"autres carnassiers dont le chat, si le nombre de proies est insuffisant, un grand nombre de petits périssent. __Dans notre espèce, au 19e siècle, il était banal de "perdre des enfants en nourrice". _Et tout aussi "banal" de ne pas savoir combien ! __De fait, l"espérance de vie est de plus en plus basse plus on remonte dans le temps. _Ce n"est qu"a partir de l"invention de la machine à vapeur avec l"utilisation du charbon, puis du pétrole que l"espérance de vie a augmenté de manière spectaculaire.
_Avec la pénurie de pétrole, on peut s"attendre à ….? __Un rétablissement de l"espérance de vie ancestrale. __Bien sûr. __Accessoirement, je signale que mon ménage se compose de moi et 2 chats. __On est stérilisés tous les 3. _Pour moi, ce n"est pas encore obligatoire.

Pas de panique donc … Même plus "les Femmes et les Enfants d"abord" . _Mais bien l"antique "sauf qui peut"..

Ce message a été écrit par : bip.


   
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(@apnel)
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Comme je le disais précédemment, je prends un petit moment pour rebondir sur les propos de DEKAN and Nudiworld.
Les 2 se rejoignent finalement dans l’idée que la surpopulation n’est viable à aucune espèce qui soit se retrouve limitée par l’épuisement de la réserve naturelle soit s’impose coûte que coûte c’est à dire en créant un environnement artificiel. Le résultat est le même l’épuisement de la Nature.

Je vis à Mayotte depuis 1 mois. 374 km² soit même pas 1/10ème d’un département métropolitain moyen.
C’est une île paradisiaque forgée au fil des millénaire sur d’anciens volcans. C’est un des plus grands et plus riches lagons du monde bientôt classé (une chance, à espérer). Faune et flore se sont implantés sous influence des îles voisines ou du peuplement humain, créant parfois des espèces endémiques. Pendant des siècles ce capital est resté inviolé par quelques milliers d’autochtones vivant au bord du lagon. Il y a 60 ans, Mayotte comptait 50 000 habitants ; aujourd’hui on pense qu’on approche les 300 000 voire plus.

Je ne vais pas vous perdre en conjonctures sur ce résultat, causes et conséquences.

Ce qu’il en est c’est que cette île ne peut protéger son capital naturel qui en fait sa seule attractivité, en maintenant ce niveau de peuplement qui s’accroît d’année en année. Impossible.

On peut imaginer toutes les hypothèses d’accroissement des zones de culture les plus naturelles possible, des zones de pêche raisonnée, des zones urbaines écologiques. On appauvrira immanquablement l’équilibre naturelle, fragile en raison de sa morphologie volcanique, une terre riche mais rare, très facilement érosive sous un climat austral.

Donc, situation d’une impossibilité de concilier accroissement de l’espèce avec son milieu naturel où il a fait si bon vivre depuis la nuit des temps.

Mayotte ne se sauvera que par l’émigration massive de ses habitants vers des contrées plus riches naturellement. En prenant en compte, le développement du tourisme raisonné, nécessaire pour améliorer le niveau de vie, l’île devrait se stabiliser vers 120 / 130 000 résidents. Sinon....

Ce message a été écrit par : Luc33.


   
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Bonjour @Luc33 .

Je n"ai jamais voyagé hors de France de ma vie & maintenant à la retraite j"aimerai vivre l"hiver sous des températures plus accueillantes. Est-il possible de séjourner, ces mois ci, facilement à Mayotte ?
Merci. (tu me donne envie) :).

Ce message a été écrit par : _Hub_.


   
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(@apnel)
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Hub,

je te réponds dans la rubrique Naturisme hors Europe - Emigrer en France d"outre-mer durant le long hiver métropolitain -.

Ce message a été écrit par : Luc33.


   
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(@apnel)
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Après le grand article du monde paru cette semaine, un compte Facebook, consacré à cette thématique, a été ouvert :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/02/16/demographie-quand-elles-ont-le-choix-les-familles-tendent-vers-deux-enfants_5424339_3244.html
https://www.facebook.com/search/top/?q=D%C3%A9mographie%20Responsable&epa=SEARCH_BOX

Autre source : https://www.demographie-responsable.org/

https://youtu.be/ky0QTKRDDk0.

Ce message a été écrit par : jfreeman.


   
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(@apnel)
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Clin d"oeil 🙂

https://www.youtube.com/watch?v=UV8suXuBL-0&feature=youtu.be&fbclid=IwAR34id3F-HsDjJF2LLO_YM2wOqXqPgKRdBTrlnE3Ag7tBOrKOCdaLCUwD5U.

Ce message a été écrit par : jfreeman.


   
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Excellent !.

Ce message a été écrit par : Jef87.


   
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Video simple et pédagogique :

https://www.youtube.com/watch?v=Z3TEoKDYxu0.

Ce message a été écrit par : jfreeman.


   
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De l"eau au moulin:

"Après celui de l’homme nouveau, un autre thème fort de Dumont, qu’il développe dès son premier ouvrage en 1931, est difficilement audible de nos jours — au moins avec l’intensité que lui donne Dumont : la crainte du surpeuplement. Il faut selon lui cesser de favoriser les politiques natalistes, par exemple en France celles d’un « Michel Debré nataliste et nucléaire » — il est nécessaire de déconsidérer la famille nombreuse, avant de « la pénaliser », puis de « l’interdire ». Car la natalité dans les pays riches, c’est l’assurance d’un gaspillage, en nourriture comme en énergie. Dumont, avec sa faconde verbale et écrite, n’hésite pas à forcer le trait [14], parlant d’« un lapinisme irresponsable », contre lequel il convient de s’armer :

Il serait possible […] de n’autoriser qu’une natalité compensant exactement la mortalité, donc d’atteindre vite la croissance zéro, si on employait des méthodes autoritaires — que le danger mondial permettrait de justifier.

Ces méthodes autoritaires ont d’ailleurs fait leurs preuves en Chine et au Nord-Vietnam, où l’« on voit la natalité baisser assez rapidement ». Alors que dans les pays développés, « de 1931 à 1971, quarante années ont été perdues » ; en France notamment, catholiques et communistes auraient rejeté l’idée néo-malthusienne du contrôle des naissances. Pourquoi la crainte du surpeuplement s’est-elle bien estompée dans l’écologie politique actuelle ? D’abord parce que l’on assiste effectivement de nos jours à un ralentissement de l’accroissement de la population mondiale ; ensuite parce que le discours de l’écologie politique, passant de l’utopie aux réalités électorales, s’est beaucoup recentré sur l’Occident — alors que Dumont était avant tout un tiers-mondiste."

https://laviedesidees.fr/Rene-Dumont-les-quarante-ans-d-une.html.

Ce message a été écrit par : Nudiworld.


   
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(@apnel)
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(@apnel)
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Ca se concrétise.
https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Ginks-ils-ne-veulent-pas-d-enfants-ca-pollue-1671689.

Ce message a été écrit par : Nudiworld.


   
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(@apnel)
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Surpopulation : c’est vite dit!

ALLAIN BOUGRAIN-DUBOURG MIS EN LIGNE LE 6 SEPTEMBRE 2022
Avec le rat, le poisson-lune ou le chat, l"homme a une capacité de reproduction hors du commun. Résultat, une planète étouffée par les bipèdes que nous sommes. Faut-il s"attendre au scénario catastrophe ? Gilles Pison, professeur émérite au Muséum National d"Histoire Naturelle, conseiller à la direction de l"Institut National d"Études Démographiques, tempère les angoisses, chiffres à la clef.

EXCLU WEB
La planète paraît désormais trop petite pour accueillir les humains toujours plus nombreux. L’opinion publique s’en inquiète. Est-ce justifié pour le démographe que vous êtes?
Gilles Pison : À vrai dire, la question n’est pas nouvelle. Déjà elle apparaît durant la Grèce antique lorsque Platon s’inquiète de la déforestation, tandis qu’Hippocrate mentionne des méthodes abortives, de même que Socrate, fils de sage-femme. Côté Rome antique, l’empereur Auguste propose au contraire une politique nataliste. Au XVIe siècle, avec son mot « Il n’est de richesses que d’hommes », le penseur Jean Bodin est « populationniste », comme le seront plus tard les philosophes des Lumières. La croissance de la population est par ailleurs appréciée des princes car considérée comme signe de bonne gouvernance. À l’opposé, le pasteur anglais Thomas Malthus, qui a inspiré plus tard le « Malthusianisme », met en garde contre la surpopulation – il se référait au cas de l’Angleterre – en considérant que la population est nécessairement limitée par les moyens de subsistance.

Il n’y a pas si longtemps, le commandant Cousteau estimait que notre surnombre engendrait le déclin de la planète. Dans la foulée, durant les années 1960, l’opinion publique s’est vraiment emparée de la question. Aujourd’hui, c’est le « Jour du dépassement » qui réveille les consciences. Cette année, il a été enregistré le 28 juillet contre le 25 décembre en 1971. Cette date à laquelle l’humanité aurait consommé l’ensemble des ressources de la terre nécessiterait aujourd’hui 1,75 autre terre pour compenser, estiment les ONG.

Peut-on faire un état des lieux sur l’état de la population? Et une projection pour l’avenir?
L’état des lieux est évalué périodiquement de manière très rigoureuse par l’ONU. En gros, on peut rappeler qu’en 1800, la population mondiale comptait un milliard d’êtres humains. Aujourd’hui, nous approchons les 8 milliards, le nombre d’êtres humains a donc été multiplié par huit. Mais la multiplication sans cesse renouvelée des humains est du passé. Les tendances actuelles nous conduisent à penser que nous atteindrons près de 10 milliards en 2050, guère plus ensuite.

Comment calcule-t-on la population de demain?
L’un des critères essentiels est la fécondité, le nombre d’enfants que les femmes mettent au monde. On observe une grande disparité en fonction des territoires. En Afrique, par exemple, la moyenne atteint près de quatre enfants et demi par femme. Et même si ce taux est en diminution, il reste nettement supérieur à celui de l’Europe : 1,5 enfant par femme. Si la population mondiale continue de connaître une croissance non négligeable, il faut souligner que désormais les deux tiers de l’humanité, qui incluent l’Amérique du Nord et du Sud, l’Europe mais aussi une grande partie de l’Asie, dont le Japon, la Chine et l’Inde, a une fécondité inférieure au seuil de remplacement.

HSBC a publié un « scénario choc » qui estime que la population mondiale serait réduite de moitié d’ici 2100, vous y croyez?
C’est une étude (comme il en existe trop!) non documentée qui n’a pas plus de crédit que les prédictions de Nostradamus. Ce genre de « scoop » fait un tort à notre discipline sur un sujet déjà extrêmement complexe…

Comment l’interdiction de la Chine d’avoir plus d’un enfant a-t-elle été appliquée?
La politique de l’enfant unique a été instituée en Chine en 1979. À l’époque les Chinois avaient déjà beaucoup moins d’enfants qu’autrefois, leur fécondité étant inférieure à trois enfants par femme, contre près du double dix ans plus tôt. Cette politique n’est donc pas la seule cause de la baisse rapide de la fécondité dans ce pays. Elle vient en premier lieu du souhait des familles chinoises d’avoir moins d’enfants, comme partout dans le monde d’ailleurs, quand l’éducation progresse et les conditions de vie s’améliorent. Des baisses de fécondité aussi rapides ont été observées dans des pays voisins sans politique de l’enfant unique, comme à Hong Kong, à l’époque non rattachée à la Chine, ou en Thaïlande. La Chine aurait sans doute pu faire l’économie de cette politique brutale et des souffrances qu’elle a occasionnées, avec un résultat final en termes d’évolution démographique qui aurait été peu différent. Inquiet du vieillissement rapide de sa population, le gouvernement chinois a supprimé la politique de l’enfant unique en 2015 et cherche depuis à relancer la natalité. Il a institué la politique de 3 enfants en 2021. Un virage à 180°, sans effet pour l’instant, la fécondité chinoise n’ayant jamais été aussi basse – 1,2 enfant par femme annoncé pour 2022. Le taux de fécondité ne se décrète pas en conseil des ministres!

Comment expliquer alors que la hausse de la démographie se poursuive?
L’inertie démographique explique en grande partie la situation. Même si les femmes du monde se limitaient tout de suite à 1,5 enfant en moyenne chacune, comme en Europe, on continuerait cependant d’assister à une augmentation de la population durant encore quelques décennies. La population mondiale comprend en effet beaucoup d’adultes en âge d’avoir des enfants, nés lorsque la fécondité était encore forte, ce qui entraîne un nombre élevé de naissances. Les personnes âgées ou très âgées sont en revanche peu nombreuses et le nombre de décès est faible.

Les pandémies n’ont pas ralenti la croissance?
Même si le Sida ou la Covid 19 ont généré des drames terribles, leur impact sur la population mondiale reste insuffisant pour influencer les courbes.

Quels sont les territoires qui connaissent la plus grande croissance de population?
Incontestablement l’Afrique. Sa population, Afrique du Nord comprise, pourrait être multipliée par trois d’ici la fin du siècle et atteindre près de 4 milliards. Aujourd’hui, les études révèlent qu’un humain sur six vit en Afrique, ils devraient être plus de deux dans un siècle.

Et pourtant, vous estimez que la croissance mondiale va immanquablement se réduire…
Oui, car le taux de croissance a atteint un maximum de plus de 2 % par an il y a 60 ans. Et il a diminué de moitié depuis. De nos jours, il est de 1 %, et devrait continuer de baisser.

Le problème n’est pas tant le nombre que le mode de vie. Si tous les habitants de la planète voulaient vivre selon le modèle américain ou européen, on épuiserait rapidement les ressources. Le « Jour de dépassement » nous le rappelle. Prenons l’usage de l’eau, par exemple. Un Africain utilise (lorsqu’il y a accès) 50 litres d’eau par jour, un Français 150 litres et un Américain 300 litres, on voit bien que les ressources ne sont pas inépuisables. Dans les scénarios catastrophes, on ne peut pas aussi exclure que la natalité remonte dans les pays où elle est actuellement en baisse. Résultat, ce serait une reprise de la croissance et la disparition de l’espèce humaine à terme en raison de son surnombre. Cela dit, j’ajoute que renoncer à avoir des enfants pour sauver la planète est une idée fausse. Il s’agit seulement d’éduquer les enfants de sorte qu’ils soient respectueux de l’environnement et aient un mode de vie durable. Nous devons adopter les bons comportements sans attendre. Encore une fois, la vraie question est moins celle du nombre que celle du mode de vie.

Quelle serait la société la plus exemplaire pour vivre judicieusement sur la planète?
Sûrement pas celle que l’on connaît actuellement dans les pays riches. Elle a conduit au réchauffement climatique et à l’érosion de la biodiversité et ne peut être un modèle pour l’avenir. Les modes de vie qui ont encore cours dans certains pays pauvres, notamment en Afrique subsaharienne, sont peu émetteurs de gaz à effet de serre, mais ils ne peuvent non plus être un modèle car ils subissent une forte mortalité et des conditions de vie peu satisfaisantes. Ces dernières doivent s’améliorer sans que ces pays se mettent à leur tour à émettre massivement des gaz à effet de serre. Ils sont pour l’instant sur la mauvaise voie car ils copient les modes de vie non durable des pays du Nord. Si les pays du Nord adoptent de nouvelles façons de vivre, durables, cela aura des effets non seulement chez eux, mais aussi partout ailleurs sur la planète car elles deviendront référentes.

Regarde-t-on l’Homme comme on regarde une espèce animale?
Les recherches en démographie animale utilisent les mêmes modèles que ceux en démographie humaine. L’avantage avec les humains est qu’on dispose souvent d’informations plus précises et plus détaillées sur chaque individu grâce à l’état civil et au recensement. Les populations d’animaux que l’on étudie sont incapables de donner leur âge ou leur date de naissance – on peut parfois l’estimer grâce aux baguages ou à l’aide d’indicateurs d’âge. Quant à répondre à des enquêtes sur l’histoire de vie, avec des questions détaillées sur les différentes unions et ruptures que l’on a connues, les enfants qu’on a eus, les migrations qu’on a effectuées, l’avantage est clairement aux humains. Même si des programmes de suivi de populations animales particulières – je pense aux manchots et aux albatros de l’Antarctique – arrivent à accumuler des informations biographiques très détaillées sur chaque individu.

Certains animaux (rapaces, lemmings, etc.) réduisent leur population en fonction des ressources. Sont-ils un modèle pour l’homme?
Chez ces espèces, la fécondité peut s’ajuster en effet d’une année à l’autre selon l’abondance des ressources. Ces variations sont liées à des mécanismes physiologiques indépendants de la volonté des individus. Chez les humains, la grande nouveauté est la limitation volontaire des naissances qui s’est diffusée presque partout depuis deux siècles et qui fait que les individus ont les enfants qu’ils souhaitent, quand ils le souhaitent, ceci indépendamment du potentiel reproductif de l’espèce qui est beaucoup plus élevé. L’espèce humaine s’est affranchie des contraintes environnementales qui pesaient sur sa démographie autrefois. Elle garde certes dans son génome des facteurs biologiques communs à toutes les espèces vivantes, qui poussent les individus à se reproduire. Cela explique peut-être que la majorité des humains continue à faire des enfants ou à en vouloir, malgré les coûts, fatigues et contraintes que cela représente. Mais l’effet de ces forces biologiques s’entremêle avec ceux d’autres facteurs, dont les normes sociales, pour forger les désirs d’enfant et leur réalisation. Quant aux politiques des États visant à diminuer ou augmenter les naissances, leurs effets ne peuvent être que modestes et sur le long terme, et qu’à la condition d’accompagner les souhaits des individus et non d’aller contre. ●

Propos recueillis par Allain Bougrain-Dubourg

Source : https://charliehebdo.fr/2022/09/ecologie/surpopulation-cest-vite-dit/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=QUOTIDIENNE_06092022_-_NON_ABONNES&utm_medium=email.

Ce message a été écrit par : jfreeman.


   
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(@apnel)
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Je constate que certains sujets beaucoup plus proches du naturisme en liberté sont censurés sur ce forum alors que celui-là ne l"est pas.
Ce qui pose problème n"est pas tant le nombre d"humains sur Terre que leur façon de vivre. Il n"est pas étonnant qu"HSBC prévoit une baisse de la population ..... suivant le mode de fonctionnement d"HSBC. Mais nous ne sommes pas obligés de suivre le modèle d"HSBC.)).

Ce message a été écrit par : Joam.


   
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Je constate que certains sujets beaucoup plus proches du naturisme en liberté sont censurés sur ce forum alors que celui-là ne l"est pas.

Je suis désolé Jean-Marc que tu n"es pas eu le temps de lire attentivement l"objet de l"association depuis sa création en 2007. Mais cette notion de "démographie responsable" est bien notifiée dans statuts de l"APNEL. Si notre mode de vie consumériste à outrance influe sur notre environnement, l"explosion démographique de ces derniers siècles n"est pas non plus étrangère à la chute de la biodiversité et au réchauffement climatique. Le naturisme en liberté se veut aussi écologiste et responsable.

Ecologie : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie.

Ce message a été écrit par : jfreeman.


   
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