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Fable : Petit Corona discute avec Papa
Ce message a été écrit par : jfreeman.
Sympa cette petite vidéo en ces temps d"irrationalité et de malveillance :
Ce message a été écrit par : jfreeman.
Autre point de vue :
Pourquoi la plage est-elle interdite ?
Publié le 3 mai 2020 par Maxime Tandonnet
https://maximetandonnet.wordpress.com/2020/05/03/pourquoi-la-plage-est-elle-interdite/?fbclid=IwAR2DuMzkJ4wPqqpnt1FfF6c2B6iobRMDoNlEghi09sgPkAdfpv50-IQ5sxI
Parmi toutes les interdictions qui se sont abattues sur la France depuis mi-mars 2020, l’une emblématique, est ressentie comme particulièrement choquante : celle de se rendre sur une plage. Elle est à l’origine de multiples protestations et pétitions en provenance notamment des communes littorales. Les Français, dans leur ensemble, admettent vaille que vaille, comme un peuple docile, certaines suspensions de leurs libertés, y compris la plus précieuse de toute, celle d’aller-et-venir dès lors qu’elle peut, dans leur esprit, se justifier par la nécessité d’enrayer l’épidémie et sauver des vies. Ils acceptent le principe de leur assignation à résidence, une mesure privative de la liberté, ils tolèrent de se soumettre à l’obligation de détenir un sauf-conduit et à des contrôles qui dérogent aux fondements d’une démocratie-libérale dès lors que la suspension de leur liberté est temporaire, circonscrite dans le temps, et qu’elle est compréhensible quant à son lien avec la lutte contre la contagion.
En revanche, l’interdiction de se rendre sur les plages n’a pas de fondement rationnel. Il est permis de se rendre dans des magasins, de prendre les transports en commun bondés, de marcher dans la rue ou dans les espaces publics. Mais pourquoi donc la plage, où justement l’espace est infini – la France compte 5041 km de côtes sablonneuses, comme d’ailleurs les forêts ou les montagnes, est-elle strictement prohibé ? D’ailleurs, jamais, à l’exception du temps de l’occupation allemande où tout accès au littoral était « verboten » pour des raisons militaires, la plage n’a ainsi fait l’objet d’une interdiction globale. De fait, le risque de la contagion, dans l’espace infini des rivages maritimes, est inexistant comparé à l’entassement urbain des bus et métro qui lui est autorisé. « Il vaut mieux éviter la tentation » leur dit-on. Cela signifie-t-il que les Français sont considérés comme assez inconscients ou stupides pour aller s’entasser comme au mois d’août sur la Côte d’Azur ? Ou bien que dans un étrange élan de superstition, la population serait vouée à une grande cure de repentance ou de pénitence nationale face au mal invisible qui frappe le pays et ainsi privée de plage comme du plus naturel des bonheurs ?
L’explication de l’interdiction des plages est d’une autre nature. La France est de toute évidence entrée dans une logique totalitaire, non pas au sens des régimes sanguinaires du XXe siècle, fascistes ou soviétique, mais au sens de l’obligation de conformisme et de l’impératif du troupeau. D’ailleurs, cette tentation totalitaire ne vient pas uniquement du sommet de la pyramide car elle s’exprime aussi dans le comportement des détenteurs locaux d’une autorité, d’un pouvoir bureaucratique, des petits chefs zélateurs, qui n’hésitent pas à surenchérir avec jubilation sur les ordres venus d’en haut, ou bien dans la tentation de la délation, de dénoncer son voisin dont l’heure réglementaire d’autorisation de sortie est dépassée ou encore dans ces reportages répugnants des télévisions qui pointent les Français soi-disant indisciplinés dans les gares ou les parcs.
Or, la plage, plus que tout autre espace, est un symbole d’évasion. « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » (Baudelaire). Marcher sur une plage, en compagnie du vent, des embruns et des mouettes, exprime le goût de la liberté. L’horizon marin est aux antipodes des barreaux d’une prison. Un esprit qui vagabonde au-dessus des eaux dans la direction de l’infini n’est soumis à aucun lien, aucune servitude. La solitude d’une plage est le pire pied de nez à l’instinct grégaire et à la chicote des bureaucrates tatillons. C’est pourquoi, l’image d’hommes et de femmes ou d’enfants marchant sur le littoral leur est insupportable, inacceptable. Ils redoutent par-dessus tout que la vision médiatisée de personnes circulant librement au bord de la mer fasse désordre au regard du nouvel ordre social. Cette image symbolique de l’homme seul sur une plage détonne sur la loi du troupeau qui dans le nouveau monde est désormais censée régenter chacun de nos faits et gestes.
Maxime TANDONNET.
Ce message a été écrit par : jfreeman.
pour avoir , au mois de Mars , emis l"idée, sur un forum naturiste , que les organisations , structures naturistes , en France , pourraient etre force de proposition , pour organiser des sorties decouvertes , bien sur , en respectant les gestes barrieres , lorsque la meteo s"y preterait , dans les lieux de nature , forets , bords de lacs , rivieres , canaux , et bien sur plages ( ce n"est pas ce qui manque ) , je me suis fait insulter , traité d"inconscient , voire plus ; idem , lorsque j"ai fait des rappels à la collecte pour la campagne FFN ,APNEL , 2020 , pour la pratique du naturisme en liberté , alors que , justement , compte tenu du peu de possibilités pour cet eté en camping et centres , le droit à la pratique de la nudité en liberté est plus que jamais d"actualité
pour notre part , nous sommes en mode preparation voilier , pour prendre la mer dés que ce sera possible.
Ce message a été écrit par : choquet.
pour avoir , au mois de Mars , emis l"idée, sur un forum naturiste , que les organisations , structures naturistes , en France , pourraient etre force de proposition , pour organiser des sorties decouvertes , bien sur , en respectant les gestes barrieres , lorsque la meteo s"y preterait , dans les lieux de nature , forets , bords de lacs , rivieres , canaux , et bien sur plages ( ce n"est pas ce qui manque ) , je me suis fait insulter , traité d"inconscient , voire plus ; idem , lorsque j"ai fait des rappels à la collecte pour la campagne FFN ,APNEL , 2020 , pour la pratique du naturisme en liberté , alors que , justement , compte tenu du peu de possibilités pour cet eté en camping et centres , le droit à la pratique de la nudité en liberté est plus que jamais d"actualité
pour notre part , nous sommes en mode preparation voilier , pour prendre la mer dés que ce sera possible
100% d"accord avec toi la nature est suffisamment grande pour organiser des balades nu en liberté, mais pas beaucoup de personne ne comprennent que l"on risque moins en pleine nature avec le respect des distances que dans le métro Parisiens.
Ce message a été écrit par : dany_kilt.
Pendant deux mois, les Français ont été privés de printemps. Assignés à résidence, les yeux collés aux écrans, ils ont été comme coupés du vivant. Depuis fin mars, plusieurs arrêtés préfectoraux ont interdit l’accès aux espaces naturels pendant toute la période du confinement. Finies les balades en forêt, les marches au bord de l’eau, le plaisir d’être dehors alors que les jours s’allongent et que la nature se réveille. Au nom de la lutte contre la pandémie, les Français ont été arrachés à leurs biens communs.
La situation se poursuit aujourd’hui. Avec le déconfinement, le littoral reste sous haute surveillance. Les bivouacs en montagne restent interdits en Savoie et en Haute-Savoie. Les parcs urbains et périurbains sont inaccessibles dans les départements classés rouge. Et ce qui a été ré-autorisé dans les départements verts reste incertain : par un décret publié le 11 mai 2020, le gouvernement permet aux préfets de réinstaurer à tout moment une réglementation identique à celle en vigueur pendant le confinement.
À l’origine, ces mesures répondaient à l’urgence, à la nécessité d’endiguer, par tous les moyens possibles, la « vague » qui déferlait sur le pays. L’interdiction des espaces naturels et l’obligation de rester cantonné à un kilomètre de chez soi avaient le mérite de la simplicité. Ces dispositions étaient facilement applicables et contrôlables.
Et partout en France, les préfets ont serré la vis, dans une sorte de surenchère. Au total, plus d’une vingtaine de départements ont interdit explicitement l’accès aux espaces naturels. Dans la Meuse, les forêts ont été désertées, alors qu’elles représentent 37 % de la superficie du département. Les autorités y ont interdit les promenades, les cueillettes et la coupe de bois. Des activités jugées « non indispensables », même si nombre de personnes, localement, en tirent des ressources ou un moyen de chauffage.
« Au lieu de laisser la population se disperser en plein air, on l’a concentrée dans des zones réduites »
Dans le Cher, un département traversé de nombreux cours d’eau, le préfet a interdit de fréquenter les bords des canaux, des rivières, des étangs, des plans d’eau et des chemins de halage. « La course, seul, au bord d’un lac, n’est plus autorisée », expliquait Sylvie Berthon, sous-préfète de Vierzon, dans les colonnes du journal le Berry. Selon elle, cette initiative permettait de « freiner la propagation du Covid-19 en limitant fortement la circulation des personnes ».
Dans les Ardennes, c’est par Twitter que la préfecture a enjoint à la population de rester chez elle.
En Haute-Savoie, les autorités ont même interdit de se déplacer à plus de 100 mètres de dénivelé de son domicile. « Une aberration », pour l’écrivain et alpiniste François Labande, également administrateur du Parc national des Écrins. « La préfecture méconnaît les reliefs de nos vallées, dit-il à Reporterre. Même à moins d’un kilomètre de chez moi le dénivelé est plus important. Ces décisions sont inadaptées au milieu rural et à la montagne. Elles ont été imposées en bloc, sans discernement. »
Peu à peu, l’incompréhension a grandi devant ces mesures coercitives. « Une fois la sidération et le choc de l’épidémie passés, on s’est rendu compte que ces interdictions n’avaient aucune justification sanitaire », raconte Frédi Meignan, le président de l’association Mountain Wilderness ; « il ne s’agit pas d’appeler à faire n’importe quoi, du parapente ou de l’alpinisme, mais je ne vois pas en quoi se promener seul dans la nature pourrait accélérer la transmission du virus. »
Alors que le gouvernement enjoignait à la population de reprendre le travail, le contraste devenait saisissant à mesure que le confinement durait, entre les plages désertes et les métros bondés, les grandes surfaces saturées de monde et les forêts silencieuses. « Le virus circule d’abord dans des lieux confinés et denses. Au lieu de laisser la population se disperser en plein air, on l’a concentrée dans des zones réduites. C’est complètement absurde, s’emporte le professeur de santé publique et épidémiologiste Laurent Gerbaud. C’est sûr qu’il valait mieux que les gens restent dans les couloirs d’immeuble pour bien se contaminer les uns et les autres ! » ironise-t-il.
Dans un premier temps, les autorités ont justifié ces mesures en disant qu’elles permettraient de ne pas saturer les urgences. En réalité, « dans la majeure partie du territoire national, les urgences ont travaillé en sous-régime, à 60 % », relate Laurent Gerbaud. Par ailleurs, « se balader seul n’est pas de nature à inonder les services hospitaliers, dit l’accompagnateur en montagne Billy Fernandez. Sur environ 10 millions de pratiquants, la randonnée génère moins de 20 accidents mortels par an dans notre pays, alors que les accidents domestiques sont à l’origine de 20.000 morts chaque année. »
« Le gouvernement a voulu afficher un visage autoritaire »
Plusieurs professionnels de santé ont pris position. En plein confinement, l’influent président de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon, a invité le gouvernement « à donner de l’air aux Français » sur Franceinfo.
Si on ne laisse pas aux gens un peu de respiration tout en respectant les mesures barrière, on va avoir des personnes qui vont se retrouver en burn-out, en complète dépression, parce qu’ils ne supportent plus le confinement. Et puis, on va avoir des problèmes de couple, avec des violences conjugales qui commencent à se produire. »
Contacté par Reporterre, le psychiatre Christophe André voit dans cette interdiction « un terrible gâchis. De nombreuses études scientifiques ont prouvé que l’accès à la nature renforce notre immunité. Cette situation est d’autant plus regrettable qu’elle renforce les inégalités sociales et fragilise les populations les plus vulnérables, qui n’ont pas accès à des jardins privatifs. L’accès aux espaces naturels, ce n’est pas du luxe ».
Les autorités n’ont pas pour autant lâché du lest. « C’est comme si après avoir échoué sur les tests, les masques ou les élections municipales, le gouvernement avait voulu afficher un visage autoritaire et sanctionner la population pour faire peser sur elle la responsabilité de ses erreurs », analyse le guide de montagne Billy Fernandez.
En effet, les flâneurs du dimanche et les randonneurs ont eu intérêt à bien se tenir. À travers le territoire, des moyens démesurés ont été déployés pour les « traquer ». Avec des hélicoptères, des drones, des moto cross, des 4x4, des quads, des patrouilles en VTT ou à pied… « Face au Covid-19, les gendarmes sont plus que jamais sur le terrain », titrait L’Essor, le journal de la gendarmerie. C’est le moins que l’on puisse dire.
Pendant le confinement, tous les deux jours, un hélicoptère a sillonné le ciel du Doubs, survolant ses prairies à vaches, ses forêts résineuses, ses villages au bord des rivières. Dans le massif des Trois-Pignons, à Fontainebleau (Seine-et-Marne), des motards de l’école de gendarmerie ont contrôlé les promeneurs chaque week-end. Un hélicoptère a aussi survolé la canopée. Dans le cockpit, un cavalier de la Garde républicaine orientait les gendarmeries mobile et départementale qui patrouillaient au sol.
Dans le Parc naturel des Ardennes, à l’île de Ré, dans la forêt de Bouconne à proximité de Toulouse, des drones avec des haut-parleurs ont aussi été utilisés. Dans la Meuse, à Verdun, une cellule drone a même été créée avec plusieurs télépilotes. « Le drone sert à aller dans des endroits où il n’y a pas de facilité d’accès avec nos véhicules, notamment les parcs », expliquait un gendarme au micro de France 3. La région Grand Est dispose de 18 drones de gendarmerie opérés par 30 télépilotes.
« L’appui de l’hélicoptère nous permet de couvrir rapidement de grands espaces »
Dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges, un hélicoptère a également été de sortie. « L’appui de l’hélicoptère nous permet de couvrir rapidement de grands espaces sur de grandes distances », indiquaient les militaires dansun autre reportage de France 3 Grand Est. Samedi 4 avril, nous avons même repéré un vététiste au lac Blanc, que nous avons verbalisé. Il était parti de Colmar ! »
Contacté par Reporterre, le major du peloton de montagne de Xonrupt-Longemer (Vosges) explique avoir fait avec ses hommes « deux patrouilles par jour dans le parc naturel des Ballons des Vosges pendant toute la durée du confinement. En quad, en 4x4 ou a pied sur les sentiers de randonnées. Mais mis à part les chevreuils, les chamois et les lièvres, on n’a pas vu grand monde », confie-t-il.
La question des moyens se pose. À Chamonix (Haute-Savoie), pendant le confinement, la gendarmerie a utilisé à plusieurs reprises un hélicoptère qui sert d’ordinaire au secours en montagne. Le coût d’une heure de vol d’un Choucas 74 est évalué, selon la Cour des comptes, à plus de 3.000 euros. « Son recours doit être rationnel et obéir au principe de juste suffisance », écrivait la Cour dans un rapport de 2012.
Les rondes dans les airs se sont pourtant multipliées. Partout. Dans les Alpes, France 3 Haute-Savoie a même proposé à ses téléspectateurs d’admirer depuis le ciel, « les belles images du contrôle du respect du confinement » prises par les gendarmes. Sur Twitter, les militaires ont aussi lancé le quiz « Reconnaîtrez-vous le sommet survolé dans cette vidéo ? »
Sur la Côte Bleue, dans les Bouches-du-Rhône, le constat est identique. La surveillance des espaces naturels a nécessité des moyens démentiels. 60 % du temps des gendarmes de la compagnie d’Istres a été consacré à ces missions. Embarqué à bord d’un hélicoptère Écureuil, un journaliste de la Provence a raconté la poursuite des « récalcitrants au confinement ». On s’y croirait.
À quelques centaines de mètres du Rouet, un jogger s’époumone sur les hauteurs du vallon de l’Aigle. Le jogger se sent seul au monde, alors qu’il est passé sans le savoir entre les mailles du filet tendu par les gendarmes. L’hélicoptère le rattrape (…) Les gendarmes ont déployé les grands moyens, ce week-end. Des unités du [PSIG | Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie], des gendarmes mobiles, des motards et des gendarmes mobiles sont venus prêter main-forte aux brigades territoriales. On croisera même des cavaliers de la Garde républicaine, en détachement pour arpenter le littoral sur leurs montures, tandis qu’au large, deux vedettes de la gendarmerie maritime et de la brigade nautique traquent d’éventuels plaisanciers. Un “show of force”, diraient leurs camarades de l’armée de l’air.
Reporterre a interrogé le ministère de l’Intérieur pour savoir combien avaient coûté ces dispositifs de surveillance au sein des espaces naturels et s’ils avaient été efficaces. Le ministère a répondu qu’il ne souhaitait pas transmettre ces informations.
Même fin de non-recevoir pour le photojournaliste et alpiniste Guillaume Vallot, dans le massif du Queyras (Hautes-Alpes). Excédé par le vol continu des hélicoptères et des drones dans sa vallée, il a posé plusieurs questions aux autorités, restées elles aussi sans réponse.
Je ne suis pas un libertaire acharné mais criminaliser des randonneurs, ça dépasse la limite du bon sens. Si on est en guerre, on doit avoir une gestion de l’effort de guerre qui doit être intelligente. Fliquer la montagne, faire la traque à de pauvres promeneurs et choper un ou deux contrevenants, ce n’est pas concevable, au niveau des moyens.
« Le gouvernement infantilise la population. C’est très français. En Suisse, la situation est différente »
Le philosophe Dominique Bourg parle, lui, de « dérive policière » : « Le gouvernement infantilise la population. C’est très français. En Suisse ou en Allemagne, la situation est complètement différente, les espaces naturels ne sont pas interdits. On demande juste aux gens de respecter les gestes barrière et les mesures de “distanciation sociale”. »
La France a préféré mettre en place « la société de vigilance » chère à Emmanuel Macron. La surveillance de tous par tous. Pour contrôler les espaces naturels, le gouvernement a mobilisé les fonctionnaires de l’Office français de la biodiversité et de l’Office national des forêts, aux côtés des forces de l’ordre. L’idée a fait polémique en interne.
« On n’est pas là pour faire de la police sanitaire, nous ne sommes pas assermentés pour ça, témoigne Patrick Saint-Léger, du Syndicat national de l’environnement. Pendant le confinement, les agents ont été très frustrés, d’un côté, on nous réquisitionnait pour contrôler le chaland. De l’autre côté, on ne pouvait pas faire nos missions environnementales. »
Début avril, le préfet de Seine-et-Marne a même tenté d’engager les chasseurs pour contrôler les promeneurs dans la forêt de Fontainebleau et les transformer en auxiliaires de police. Face au tollé, il a préféré abroger son arrêté.
Sur les chemins de randonnées isèrois.
Sur change.org, une pétition a recueilli plus de 158.000 signatures pour un accès responsable à la nature en période de confinement. La semaine dernière, la députée Delphine Batho a également déposé un amendement au cours du débat sur la loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire. Mais il a été retoqué par le gouvernement, qui y voyait « un mauvais signal » et le risque d’un « appel d’air ».
Jean Castex, coordinateur national à la stratégie du déconfinement auprès de l’exécutif, déclarait que « la réouverture des plages serait une tentation ».
Dans une réponse adressée aux pétitionnaires, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, leur a prescrit de continuer « leur sacrifice ».
« Le gouvernement n’a pas pris la mesure de l’importance de l’accès à la nature. Ce n’est pas seulement une question de loisir ou de sport, c’est un impératif de santé publique, une nécessité vitale », explique l’ancienne ministre de l’Environnement Delphine Batho. « Cette interdiction est le fruit d’une technobureaucratie vivant elle-même éloignée de la nature », dit-elle à Reporterre.
Pour le philosophe Dominique Bourg, cette position reflète,en effet, le rapport à la nature des gouvernants :
Pour eux, ça n’existe tout simplement pas. Ils vont d’une berline à un bureau climatisé en portant des dossiers. Leur sensibilité aux espaces naturels équivaut au néant. Édouard Philippe est un ancien lobbyiste d’Areva. La nature, c’est du capital qu’on exploite ou qu’on détruit. Elle sert à faire des babioles. J’aimerais les voir faire un stage de vie en milieu sauvage pour qu’ils apprennent à embrasser les arbres ! »
Ce message a été écrit par : jfreeman.
C"était pourtant une bonne idée, les chasseurs.
Un coup de chevrotines en pleine figure, et on ne le revoyait pas (le promeneur).
C"est toujours pareil. Quand un français a une bonne idée, les autres la rejettent..
Ce message a été écrit par : Nudiworld.
Nous remarquons qu"avec le deconfinement , sous prétexte de " plages actives " , entre autres , certains maires veulent tout simplement interdire la pratique du naturisme ; on a lu des sujets là dessus , par rapport à Bredene , en Belgique , ou Merville Franceville ; ne serait il pas temps pour les naturistes de se fédérer , car ces restrictions sont des discriminations , qui vont dans le sens de cette société de " contrôle jusqu"à l"absurde " , de plus en plus irrationnelle et liberticide , sous couvert de pandémie , de santé publique ; jusqu’où accepterons nous d"aller dans la privation de liberté ?.
Ce message a été écrit par : choquet.
ne serait il pas temps pour les naturistes de se federer
je pense, moi aussi, que les naturistes devraient se fédérer..
Ce message a été écrit par : Nudiworld.
moi aussi je pense que sa serai temps de se fédérer.
Ce message a été écrit par : dany_kilt.
oui se federer mais pas quelques centaines à l"APNEL , et quelques milliers à la FFN ; l"APNEL etant essentielle dans cette lutte , et faire vivre ces associations , par des actions de promotion et defense ; se donner les moyens juridiques et financiers pour gagner le droit au naturisme en liberté , clairement ;.
Ce message a été écrit par : choquet.
oui se federer mais pas quelques centaines à l"APNEL , et quelques milliers à la FFN ; l"APNEL etant essentielle dans cette lutte , et faire vivre ces associations , par des actions de promotion et defense ; se donner les moyens juridiques et financiers pour gagner le droit au naturisme en liberté , clairement ;
Oui tout à fait d"accord.
Ce message a été écrit par : dany_kilt.
oui se federer mais pas quelques centaines à l"APNEL , et quelques milliers à la FFN ; l"APNEL etant essentielle dans cette lutte , et faire vivre ces associations , par des actions de promotion et defense ; se donner les moyens juridiques et financiers pour gagner le droit au naturisme en liberté , clairement ;
Tout à fait d"accord..
Ce message a été écrit par : Nudiworld.
Les magasin de vêtements ne faisaient pas partie des magasins de première nécessité …
Plus sérieusement, à plus long terme, j"ose espérer que la soif de liberté reprendra le dessus et
que cette pandémie ne nuira pas au naturisme, bien au contraire et ce malgré la chasse "aux sorcières".
Ce message a été écrit par : BAREFOOTER.
oui se fédérer mais pas quelques centaines à l"APNEL , et quelques milliers à la FFN ; l"APNEL etant essentielle dans cette lutte , et faire vivre ces associations , par des actions de promotion et defense ; se donner les moyens juridiques et financiers pour gagner le droit au naturisme en liberté , clairement ;
Tous ces moyens existent, et ont déjà ont enclenché le processus. Il appartient maintenant aux naturistes de s"en emparer en masse. Il est plus que nécessaire de s"affirmer en tant que naturiste, toujours bien-sûr dans le respect et la bienveillance, mais fermement, comme le fait Peter. Nous devons être visibles dans les actions climat, et sur toutes les mobilisations qui existent et font sens par rapport à notre définition et nos valeurs : "respect de soi, d"autrui et de l"environnement".
Nous sommes en train de préparer la prochaine WNBR 2020 pour le dimanche 13 septembre. Et ce sera l"occasion de se mobiliser avec de nouveaux partenaires comme France Nature Environnement pour le Pouvoir de Vivre, la liberté, la laïcité et le respect de nos droits.
VU L"URGENCE ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE, CHANGEONS RADICALEMENT NOTRE MODE DE VIE ET DE PENSÉE,
DÉCONFINONS DANS LE RESPECT DU VIVANT !.
Ce message a été écrit par : Jef87.
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